Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte lorsqu’il est temps de choisir la bande spectrale d’opération d’une caméra thermique.
L’étendue de la température de l’objet à mesurer est un premier paramètre important à considérer. La loi de Planck établit que les objets solides de plus de 150 °C émettent de façon maximale dans l’infrarouge moyen, avec un signal plus faible dans l’infrarouge lointain. À l’inverse, les objets dont la température s’approche de la température de la pièce émettront presque exclusivement dans l’infrarouge lointain, avec un faible signal dans l’infrarouge moyen. Une caméra thermique opérant dans l’infrarouge moyen peut tout de même être utilisée pour mesurer la température d’objets relativement tièdes, et une caméra opérant dans l’infrarouge lointain peut malgré tout être utilisée pour mesurer des cibles chaudes.
Il faut aussi considérer les exigences spectrales de l’application. Les objets dont on mesure la température peuvent émettre différentes émissions spectrales et démontrer divers comportements d’absorption (ce qu’on appelle la signature) qui peuvent dicter la plage spectrale d’opération d’une caméra. Par exemple, la combustion émet plusieurs signaux dans l’infrarouge moyen, et les minéraux ont diverses signatures dans l’infrarouge lointain qui peuvent permettre de les distinguer. Le fait de connaître la signature spectrale d’un objet est essentiel pour bien choisir la bande spectrale d’opération d’une caméra.
En général, les caméras opérant dans l’infrarouge lointain offrent une plus grande plage dynamique et sont donc mieux adaptées aux mesures qui impliquent une plage de température étendue. Elles sont aussi plus adéquates pour obtenir un faible niveau de bruit lors de mesures d’objets se déplaçant à haute vitesse et donc requérant un court temps d’exposition.
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